Plaidoyer pour l'Académie française.


Edwige Khaznadar                                                                                          Pau, le 9 décembre 1999


Linguiste


 


 


 


 


Plaidoyer pour l'Académie française.


 


 


 


Le "fait féminin" continue à faire florès dans l'opinion - nous dirons plutôt : la mentalité -française, si l'on en juge par le flot de commentaires sur l'élection d'une présidente à la tête d'un grand parti de droite. Une présidente ? définition : une femme qui exerce la fonction de ... président ? C'est là que le bât blesse. Dans notre enfance, nous avons joué au jeu des "métiers" : b,r ? boulanger ! c,r ? coiffeur ! Un nom de "métier", c'est "boulanger", un nom de "fonction", c'est "président".  Dans notre innocence, nous ne pensions même pas à proposer à la devinette c,e, malgré le nombre de fillettes qui rêvaient de devenir coiffeuses, parce qu'un métier, c'est masculin.


 


Reprenons notre définition : une femme qui exerce la fonction de président. On peut dire aussi : une femme qui exerce une présidence. Question : qu'est-ce qui est la "fonction" ? la présidence ou le président ? Qu'est-ce qui est un "métier" : la coiffure ou le coiffeur ?


 


On laissera pour l'instant la réponse au jugement de chacune et de chacun. Michèle Alliot-Marie, quant à elle, a démontré son sens de la langue française, d'abord en laissant au choix, pour la dénommer, les termes de président ou présidente, puis en exigeant le maintien au masculin du titre de député : d'abord parce que nous sommes dans une période d'hésitation tout à fait naturelle parce que l'usage social réglementaire était jusqu'à ces toutes dernières années le masculin, ensuite parce que l'usage de ce  masculin est un choix idéologique qui marque principalement les partis de droite, le choix du féminin ayant chaque fois été en France proposé par des gouvernements de gauche. "Député" ou "députée" se prononce de la même manière aux deux genres, pas de problème dans la plupart des énoncés courants, où l'article est effacé : " Mme Alliot-Marie, député des Pyrénées Atlantiques". Il n'en est pas de même de présidente et président, ce qu'a très bien senti la nouvelle présidente. Mais nommer une femme au masculin joue des tours, et la presse n'a pas manqué d'épingler  la contradiction : " Le député-maire de Saint-Jean-de-Luz devient présidente"1. Voilà-t-il pas du "bon français" ?


 


C'était le type d' "accord" grammatical courant dans les médias jusqu'il y a peu de temps: "Le ministre a paru satisfaite...Elle a déclaré...". Quoi qu'il en soit, Mme Alliot-Marie suit les conseils de l'Académie française quant à l'emploi du masculin. Que le nom masculin pour désigner une femme soit contraire à la syntaxe  française n'est pas le problème de Monsieur Maurice Druon de l'Académie française, puisqu'il n'en parle jamais. Il eût peut-être préféré : "Le député Jeanne Untel a été élu président. Il a déclaré...", si l'on en juge par son aversion pour le féminin, même dans la dénomination individuelle. Sa position très ferme, exposée dans plusieurs articles2, développant - mais en extrapolant peut-être, c'est ce que nous nous demanderons tout à l'heure - la position générale de l'Académie française, nécessite une analyse plus précise.


 


Elle va nous faire remonter à nouveau à notre enfance : qu'avons-nous appris à partir de huit ans ? que pour "faire" un féminin, la règle générale est d'ajouter un -e. Nous avons donc, sur ordre de nos instituteures et instituteurs (non ? on ajoute bien un -e ? y a-t-il une "faute" ?), ajouté ces -e pourtant dits muets, sans rien apprendre au système général de l'alternance en genre, et plus précisément sans qu'aucune grammaire ait jamais dit que les milliers de noms communs de personnes français, à la différence de tous les autres noms (eh oui, même des noms d'animaux, qui ne sont qu'une vingtaine dans ce cas), avaient ceci de particulier qu'ils alternaient tous en genre , sauf quelques exceptions : les grammaires les plus avancées se plaisaient, et se plaisent d'ailleurs toujours, à détailler au mieux ces seules exceptions - ah! combien ce féminin est difficile! - ignorant toujours le fonctionnement général.


 


Or, dans la langue française, ce fonctionnement général est inéluctable : TOUS les adjectifs qualificatifs alternent en genre, sauf ceux qui au départ se terminent justement par -e comme "célèbre", "facile" (même un nez traditionnellement aquilin peut avoir, si vous le voulez, une courbe aquiline), et pour beaucoup les noms de "métiers" sont en même temps des adjectifs : le fromage est fermier , l'attitude est citoyenne, le schéma est directeur, le beurre est laitier, etc.: en correspondance, les noms communs de personnes en français alternent massivement en genre et ne sont pas près de cesser d'alterner, pas plus que la langue n'est près de cesser d'employer "le" pour le masculin, "la" pour le féminin. Pourtant, parmi d'autres arguments, M.Druon invoque le génie de la langue, pour justifier pour les femmes l'emploi du masculin. Conditionné comme tout le monde dès son enfance aux "métiers" masculins et à "faire" des féminins qui n'existeraient pas au départ, il oublie ce faisant que l'anglais "the teacher" a pour traduction non pas le seul masculin mais deux noms, l'un masculin, l'autre féminin, et que ce qui fait la personnalité du français, c'est justement d'avoir des dénominations humaines et des adjectifs aux deux genres. En France nous ne sommes pas des "the".


 


C'est pourquoi un récent article de Robert Solé dans "Le Monde"3 porte un titre tout à fait juste, une alternance parfaitement régulière, "un huissier, une huissière", immédiatement saisi comme signifiant "homme, femme, dont la charge est de signifier les actes de justice", même si "huissière" est encore peu employé. Et la perplexité de M.Solé quant au flottement de l'usage du féminin s'explique tout aussi bien , puisque la société française entière a mis un demi-siècle, malgré les protestations des linguistes, pour admettre dans son discours qu'il y a des femmes dans la sphère publique des professions et métiers. En effet, fort heureusement, les médias, sauf en cas de position idéologique contraire, avec des hésitations mais de moins en moins nombreuses, mettent aujourd'hui en accord représentation, lexique et syntaxe.  


 


D'une part les dénominations au masculin sont la représentation historique de la vie professionnelle en France au XIXe siècle et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. D'autre part la langue française , sauf en des exceptions très circonscrites, nomme une femme au féminin, un homme au masculin. Fait qui est passé sous silence dans le discours de M.Druon sur le genre : que le masculin est, pour commencer, la dénomination de l'homme. Le bouillonnement de son discours ne concerne que le nom de femme, et lorsqu'il épluche par exemple l'excellent "Guide d'aide à la féminisation" publié récemment par l'Institut National de la Langue française-CNRS4, ce sont les féminins seuls qui suscitent sa stupéfaction : ainsi, seule la képissière le porte à rire, le képissier lui paraissant sans doute un personnage tout à fait courant, et l'alternance eur/euse, qui touche en français des centaines de noms, a l'air de le surprendre. Il semble partager à ce propos un préjugé commun à beaucoup, c'est que le féminin seul aurait vocation de désigner une machine ou un objet : si la dépanneuse peut en effet en être une, comme un certain nombre d'autres féminins, on peut aligner en correspondance les tuteurs, à tomates, les batteurs, à oeufs, les policiers, imprimés, les correcteurs, liquides, les secrétaires, à tiroirs, et les arroseurs, basculants (il y a des centaines de masculins désignant homme, machine ou objet par le même terme). Toute réflexion sur le féminin doit s'accompagner de la considération de ce qu'est le masculin correspondant.


 


Enfin une dernière série d'arguments, récurrente dans ses articles, affaiblit singulièrement la position de M.Druon : ce sont les attaques personnelles. Afficher une position partisane contre le gouvernement en place est parfaitement respectable, et même attendu, dans une démocratie - encore qu'en matière de langage cela soulève un certain nombre de questions. S'en prendre à "une officine du CNRS" témoigne sans doute d'un sentiment de rivalité après tout compréhensible.  Mais dire : " M.Jospin est un galant homme . Il avait permis à un quintette de dames auxquelles il avait accordé un maroquin de frapper leur papier à lettres du titre "la ministre" [...]"5, c'est mettre au rang de favorites d'Ancien régime des personnages français portés constitutionnellement aux plus hautes fonctions de la Nation, dont le ministère de la Justice.


 


Monsieur Jean Dutourd, également de l'Académie française, avait en son temps , sur le même sujet, la dénomination de la femme, montré la voie à Monsieur Druon, en vitupérant sur "les analphabètes qui nous gouvernent"6. On aimerait quitter ce niveau pour s'en tenir à une argumentation plus objective, après avoir posé les deux questions suivantes :


Les noms de M.Druon comme de M.Dutourd sont toujours suivi de leur prestigieuse appartenance : "de l'Académie française" ; l'Académie française cautionne-t-elle des positions aussi manifestement subjectives dans leur expression ?


La thèse de la dénomination de la femme au masculin semblant nécessiter de telles extrémités, l'Académie française ne pense-t-elle pas que cela rend la cause défendue suspecte, et qu'il conviendrait de reconsidérer l'argumentation plus scientifique, et surtout plus mesurée, avancée dans sa déclaration générale de 1984, dans l'article de M.Alain Peyrefitte de la même époque, ainsi que dans la déclaration commune  intitulée "Adresse au Président de la République" de janvier 1998, et signée de Maurice Druon, Hélène Carrère d'Encausse et Hector Biancotti 7? Car peut-être l'argumentation scientifique qu'elle a choisi d'avancer est-elle discutable.


 


Le postulat de base.


L'Académie française, n'en déplaise à ses détracteurs, est constituée de la fleur de la pensée française, elle bénéficie d'ailleurs à ce titre d'un prestige mondial. Il est raisonnable de penser qu'elle est à même de mettre en discussion, pour les maintenir ou pour les infléchir, les points théoriques qu'elle avance dans ses déclarations. Ses membres, conditionnés comme tout le monde par les institutions scolaires et la culture de leur époque, ont par hypothèse plus que d'autres, du fait de leur élévation intellectuelle, la faculté de faire des retours sur eux-mêmes, de considérer ici par exemple que la dénomination féminine est en train de rentrer de plus en plus largement dans l'usage malgré leur autorité morale et leurs recommandations.


 


Il faut donc aborder un domaine plus technique pour essayer de comprendre les choses, plus précisément reprendre la notion de "genre non marqué", socle du raisonnement contre l'usage de la dénomination féminine pour les femmes. Les non-spécialistes jugent souvent à partir d'ici le raisonnement sur la question du genre trop abstrait et le jargon rébarbatif. Il est tout à fait possible de continuer à se déterminer sur le genre selon ses sentiments, la langue n'en continuera pas moins à évoluer selon l'évolution de la société, si c'est une langue vivante. Mais la question du genre est en même temps la question de la dénomination humaine. La dénomination humaine donne à la personne son statut dans la société, c'est donc aussi une question de politique au sens noble. Avancer une argumentation donnée comme scientifique pour rejeter une dénomination doit se faire avec précaution pour éviter la dérive idéologique, et, même rébarbative, cette argumentation mérite d'être examinée de plus près.


 


Le postulat du masculin dit "non marqué" sur lequel s'appuie la position de l'Académie a été avancé sur le conseil, dès 1984, de M.Claude Lévi-Strauss, de l'Académie française, ethnologue, tenant de la méthodologie structuraliste. Pour clarifier le débat, il faut d'abord écarter l'interprétation que M.Druon fait du masculin dit "non-marqué" : il en fait un "neutre", ce qui est une affirmation indéfendable, même pour l'anglais sans marque de genre. En effet, même en anglais, un nom commun de personne a la particularité de se pronominaliser par "he" ou "she", seuls les noms de choses et d'idées sont réellement neutres et se pronominalisent par "it". Le nom commun de personne masculin français, on l'a vu plus haut, n'accepte pas la pronominalisation par un "il" qui serait "neutre", puisque, appliqué à une femme , il entraîne la pronominalisation par "elle" (d'où d'ailleurs l'évolution rapide de l'usage pour l'emploi du féminin, qui met en accord lexique et syntaxe).


 


Il faut donc revenir sur la question de la "marque", marque de genre : le féminin est-il le seul genre "marqué", et donc "discriminatoire", en français ? On peut reprendre la démonstration que M.Jean Dubois, linguiste et grammairien éminent dans de très nombreux domaines, en fait dans sa "Grammaire structurale"8, démonstration qui sert de base à la plupart des grammaires scolaires actuelles.  Dans son chapitre sur le genre, le nom commun de personne masculin, qui commute avec "il", est posé comme point de départ et dit "non marqué", la "marque" étant l'élément final qui s'additionne selon lui à ce masculin et différencie ainsi le féminin.


 


Mais l'examen de son tableau récapitulatif de la "Distribution des marques" présente l'anomalie suivante : c'est que pas un seul nom masculin, dit "non marqué" au départ, n'y est pourtant donné comme de marque zéro. Y sont donnés comme portant une marque: historienne", "objective", "la". Y sont donnés comme de marque zéro : "concierge", aimable", "l'" (l' apostrophe).


 


En effet, on ne sait du mot "concierge" s'il est masculin ou féminin, il est bien de "marque zéro", donc "non marqué", on ne sait hors contexte s'il permutera avec "il" ou "elle", s'il sera déterminé par "le" ou "la". On sait du mot "historienne" qu'il est féminin, parce qu'il se différencie du mot "historien", il est bien "marqué" par rapport au masculin, et on sait hors contexte qu'il permutera avec "elle", qu'il sera déterminé sauf élision par "la".


 


Mais comment "sait-on" qu'un mot est masculin ? Pour "historien" aucun indice ? aucune "marque" ? Pourtant tout le raisonnement applicable au féminin "marqué" est applicable au masculin : il se différencie d'une autre forme de même radical, on sait hors contexte qu'il permutera avec "il", qu'il sera sauf élision déterminé par "le".


 


On peut ici penser que les plus grands grammairiens n'échappent pas au conditionnement grammatical traditionnel, qui remonte à la Renaissance. La tradition fait du masculin une donnée de la langue, du féminin une dérivation, tout comme Adam est la créature de Dieu, Eve sa dérivation. Le masculin "non marqué" est dans cette optique le dernier avatar du masculin premier, du masculin seule base. Or les masculins français viennent selon une évolution phonétique propre des masculins latins, les féminins français viennent selon une évolution phonétique propre des féminins latins, avec toutes sortes d'harmonisations et d'alignements, qui sont connus des linguistes, et qui répondent au phénomène caractéristique de la langue française, constant au cours des siècles : l'alternance systématique en genre de l'adjectif et de la dénomination humaine, la correspondance systématique de deux formes semblables différenciées par leur finale.


 


Il est possible de reprendre notre examen plus concrètement. La déclaration générale de l'Académie française de 1984, dont les principes sont repris diversement dans les déclarations personnelles ou collectives qui ont suivi, cherche à illustrer la théorie du "genre non marqué" par l'exemple suivant : "Tous les hommes sont mortels". Certes, l'acception la plus courante de cet énoncé inclut les femmes dans "les hommes". On peut remarquer cependant la relative incertitude des rédacteurs dans la production de leur exemple par leur besoin de renforcement du caractère généralisant du masculin qu'ils proposent : ce n'est pas un singulier mais un pluriel qui est employé, pour plus de sûreté est ajoutée l'expression de la totalité.


 


Il n'est pas question de nier qu'en l'absence d'autre forme en français, le masculin pluriel englobe effectivement les deux sexes : "L'homme et la femme arrivent. Ils sont là." Le "ils" englobe bien et la femme et l'homme. Mais l'énoncé "Tous les hommes sont mortels" englobe peut-être les femmes, il n'en permute pas moins avec "Toutes les femmes sont mortelles", et peut en contexte adéquat ne concerner que les personnes de sexe masculin. Ce qui n'est pas le cas de "Tous les êtres humains sont mortels" : "être humain" est effectivement sexuellement "non marqué", "les hommes", soumis à l'alternance en genre, est marqué.


 


Le postulat du masculin non marqué n'est pas utilisable. La notion de "neutre" ne s'applique pas à la dénomination humaine. Le "nom de métier", la "fonction", sont en fait des noms de personnes au masculin, permutables avec des noms de personnes au féminin, et donc désignant d'abord un homme. La langue française met en scène l'humanité telle qu'elle est. Hors de toute polémique idéologique, l'Académie française a su d'une part reconnaître les normes anciennes, qui ont été en vigueur dans une société où le monde professionnel et public était constitué quasi exclusivement par des hommes, normes anciennes dont les mentalités ne peuvent se dépouiller, nous l'avons vu, sans quelques hésitations. Mais, par définition spécialiste du français littéraire, elle ne peut ignorer d'autre part la richesse et la précision que les deux genres donnent à la langue, et qu'une tendance venue d'ailleurs, une affectation de franglicisation, si l'on permet le néologisme, chercherait à uniformiser. Or il est besoin de ses conseils réfléchis non pour des interdictions, mais pour un accompagnement harmonieux et élégant de l'évolution actuelle du langage, dans sa représentation explicite et des femmes et des hommes dans toutes leurs activités.


 


Cela signifie : quant au lexique, comment nommer au mieux les femmes dans les quelques cas où l'on rencontre de vrais difficultés, peut-être donner le choix, temporairement, entre deux solutions, en laissant l'usage décider ? quant à l'énonciation, comment faire avec le moins de lourdeur possible  pour qu'un texte généralisant, un texte institutionnel, désigne explicitement, sans ambiguïté - et démocratiquement - les femmes  ? quant au rayonnement du français, examiner avec sympathie les usages de la francophonie, car le maintien du français, et donc de l'esprit français dans le monde, mérite que l'on prenne en considération les besoins sociolinguistiques qu'expriment les évolutions que l'on y constate.


 


Nous sommes tiraillés actuellement entre deux impératifs, le premier et le plus fort, la nécessité de représenter par le langage la réalité sociale. Le deuxième, très fortement ressenti par beaucoup : la nécessité d'une autorité qui dise quelle est la norme. La règle linguistique dit : les adjectifs et les noms communs de personnes alternent en genre . La norme sociale en voie d'effacement disait : le monde professionnel est masculin. L'Académie française forte de son sens de la langue comme de ses connaissances scientifiques qu'elle sait renouveler, est à même, hors politisation du sujet et consciente de son caractère subjectif , de continuer à réfléchir avec objectivité à tous les aspects du problème de la dénomination humaine : le nom de l'homme, le nom de la femme, leur adéquation aux règles, leur adéquation à l'activité sociale réelle, l'insertion de ces noms dans le discours, l'élégance mais en même temps la précision de ce dernier.  Conservatoire des beautés de la langue, elle peut et elle doit accompagner en même temps sans parti pris sa dynamique, choisissant l'ouverture et l'efficacité.







1 "La République des Pyrénées" - 6.12.1999 - p.1.




2 Notamment : "Bon français et féminisation" ("Le Figaro" - juillet 1997) - "Le bon français ... du gouvernement" ("Le Figaro" - 7-8 août 1999 - p.19)




3 "Un huissier, une huissière" ("Le Monde" - 24-25 octobre 1999 - p17)




4 "Femme, j'écris ton nom... Guide d'aide à la féminisation des noms de métiers, titres, grades et fonctions" ( INaLF-CNRS - La Documentation française - 2e trimestre 1999)




5 in "Le bon français ... du gouvernement" (1e colonne)




6 "L'Académie française fait savoir solennellement que les mots n'ont pas de sexe" ("France-Soir Magazine" - 23.6.84)




7 - "L'Académie française contre Mme Roudy" ("Le Monde" - 20.6.84 - p.14


-          Alain Peyrefitte - "Gouvernement, Académie et féminisme" ("Le Figaro" - 23.6.84)


-          "L'Académie française veut laisser les ministres au masculin" ("Le Figaro" - 9.1.98 - p.25)




8 Jean Dubois - "Grammaire structurale du français - Nom et pronom" (Larousse 1969 - pp.52-90)